L’afflux de patients atteints de Coronavirus dans les hôpitaux ne cesse de croître, l’évolution de l’épidémie est galopante, menaçant l’accès des soins pour tous et éprouvant les professionnels de la santé.
Au vu de la situation, le Gouvernement de Wallonie, sur proposition de la Ministre de la Santé, Christie Morreale, a marqué son accord pour libérer une première vague de 168 places afin de prendre en charge des patients COVID-19 positifs, qui ne nécessitent plus qu’un suivi médical léger et qui peuvent sortir de l’hôpital. En accord avec le corps médical, ces derniers pourront être accueillis dans des centres de convalescence et de revalidation, qui offrent des services de soins de qualité et dans le strict respect des règles sanitaires.
« Ce système doit à la fois permettre de soulager d’urgence les hôpitaux et continuer d’offrir des soins de qualité aux personnes qui se remettent d’une hospitalisation de covid-19 et qui ne peuvent pas encore rentrer chez elles. Ces opérations se feront sous une supervision médicale et en parfaite collaboration avec les hôpitaux et ces structures de convalescence », souligne Christie Morreale.
Concrètement, dès lundi, les structures suivantes commenceront à ouvrir des places :
Ces trois structures pourront déjà proposer 50 lits dès la semaine prochaine, 110 lits disponibles dans deux semaines pour atteindre les 168 places d’ici quelques semaines.
Dans la pratique, ces établissements de soins respecteront scrupuleusement les règles sanitaires et prévoiront notamment une aile autonome, totalement indépendante, du personnel uniquement dédicacé à ces soins et, bien évidemment, une stricte application des mesures d’hygiène.
Ces places, libérées par convention avec la Wallonie, seront disponibles pour une durée de deux mois, pour les mois de novembre et décembre 2020, avec possibilité de prolongation si nécessaire. Elles permettront une prise en charge adéquate des personnes de 1 à 3 semaines maximum avant que ces dernières ne rejoignent leur domicile.
En fonction de la répartition des compétences, le coût de ces structures intermédiaires sera réparti entre le fédéral et les entités fédérées : le fédéral prenant en charge les soins via une convention INAMI et les entités fédérées le reste de l’encadrement (hébergement, logistique, alimentation, hygiène, lien avec les familles…).
683.000 euros seront dégagés par la Wallonie pour mettre en œuvre cette mesure.
« Avec cette mesure, la Wallonie apporte des solutions et vient en soutien au fédéral pour désengorger les hôpitaux. La solidarité est le maître mot de cette crise », conclut Christie Morreale.