Le quotidien des parents aidants proches est particulièrement intense lorsque la famille comprend un ou plusieurs enfants avec un problème de santé, un handicap ou un trouble du comportement.
Afin d’accorder du répit à ces familles, 21 services organisant du répit en faveur des personnes en situation de handicap sont, depuis 2014, agréés et subventionnés par l’AVIQ. Ils sont destinés aux personnes en situation de handicap et à leur famille et aidants proches domiciliés en Région wallonne de langue française.
Les prestations de répit peuvent prendre trois formes différentes : répit à domicile, répit par activités de groupes ou individuelles et enfin répit résidentiel pour les personnes les plus en perte d’autonomie. Chaque année, ce dispositif permet de soutenir plus de 800 personnes ne bénéficiant d’aucune autre prise en charge institutionnelle, faute de moyens.
Au cours de cette législature, sur proposition de la Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Christie Morreale, et pour répondre aux besoins des familles, le budget consacré aux services qui organisent du répit a plus de doublé.
Ce 14 mars, le Gouvernement wallon, sur proposition de la Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Christie Morreale a revu les quotas prévus dans la réglementation et propose une augmentation pour les trois types de prestations de répit. Ainsi :
- pour la prestation de répit à domicile, on passe de trois cents heures à 375 heures annuelles par bénéficiaire ;
- pour la prestation de répit en demi-journée d’activité collective, on passe de cinquante demi-journées à soixante demi-journées annuelles par bénéficiaire ;
- pour la prestation de répit résidentiel, on passe de cinquante jours par année à soixante jours par année par bénéficiaire.
« La situation des aidants proches est souvent très tendue. On sait qu’ils sont souvent les oubliés du système. J’avais à cœur d’agir pour les soulager dans le cadre de mes compétences. Les bénéficiaires pourront être pris en charge plus souvent sur l’année dans les services de répit, afin de permettre à leurs aidants proches de souffler. » souligne Christie Morreale.